La sortie du 12 mars préparait pour les guides et éclaireurs quelques surprises!
En effet, même s’ils savaient qu’ils allaient grimper et que le départ était un peu précoce, peu savaient ce qui les attendait vraiment…
Le rendez-vous était donc donné à 6h00 précises à Mont Kiara, où un bus a embarqué une quinzaine de jeunes et dix encadrants. Et fait incroyable : tout le monde était à l’heure! Nous partîmes donc à 6h15, pour 1h30 de voyage à travers le Selangor. Et à 7:45, nous retrouvons nos quatre guides locaux qui nous accompagneront tout au long de la journée : l’aventure pouvait commencer.
Le premier pont donne le La de la journée, comme vous constaterez par vous même :
Puis vint l’arrivée délicate de la première traversée de rivière sans pont. Trois stratégies se dégagent alors : tenter de sauter de caillou en caillou pour traverser à pied sec, retirer chaussures et chaussettes, ou traverser franco avec chaussettes et chaussures aux pieds. La première fût un échec cuisant donnant lieu à de franches rigolades (Merci Adrien!).
Enfin, l’ascension commence. Les discussions se font plus courtes, plus essoufflées. Plus on grimpe, plus ça grimpe! Certains passages nécessitent des cordes. Les muscles chauffent. La fatigue commence par se faire sentir. Les groupes s’étirent un peu. Les grands aident les plus petits. Les chants raisonnent dans la montagne pour donner du courage aux troupes : l’esprit scout est bien là (et probablement l’Esprit Saint aussi!). Enfin arrive la pause : le checkpoint n.1.
Il y en aura 7 avant le sommet.
Après un petit bobo vite soigné, les estomacs rassasiés, nous repartons. Les côtes se succèdent encore et toujours. Le premier point de vue laisse tout le monde sans voix ; jugez plutôt!
Et enfin, vers 11h30, le sommet est là : plus que deux virages, plus qu’un, plus que deux échelles, plus qu’une : on y est!
Un déjeuner bien mérité conclut l’ascension. Mais déjà, l’inquiétude se lit sur le visage des quarantenaires : comment leurs genoux vont-ils supporter la tant redoutée descente? Une demie heure plus tard cette dernière commence. Les côtes vaincues dans la matinée n’ont pas dit leur dernier mot, certains passages tiennent plus du rappel que de la balade. Un pied prudent devant l’autre. Les pentes deviennent plus douces, jusqu’à ce que la nature nous gratifie de ces petits plaisirs dont elle a le secret : le doux son d’un torrent! Nous y sommes presque! Et enfin, il est là! Les premiers enfants et leurs guides aussi. Ouf! Une baignade récompense alors l’effort.
Il est 15:00, il nous reste encore 2 km à parcourir pour rejoindre le bus qui nous accompagne à la messe, qui couronne notre journée. Deo Gratias!
Oui, Merci mon Dieu de nous offrir une nature si belle et qui nous donne l’opportunité de nous sanctifier par les pieds!