A l’occasion du dernier Diner entre hommes de l’année paroissiale 2022-2023, le Père Robert nous a évoqué la Sainte du jour, ce 15 juin, qui était précisément Sainte Germaine Cousin dite de Pibrac, un village proche de Toulouse.
Aucun des membres n’en n’avait jamais entendu parler. Et pourtant cette Sainte mériterait d’être au premier plan. En effet c’est la Patronne des personnes faibles, malades, déshéritées et aussi des enfants maltraités et des bergers.
Suite au décès de sa mère quand elle était encore très jeune, son père s’était remarié. Mais malheureusement cette nouvelle femme ne supportait pas Germaine et lui a fait subir des humiliations incessantes. Elle fut, dès son enfance, astreinte à une vie de servitude et frappée de maladies.
Elle persuada son père de l’envoyer garder le troupeau de moutons dans la nature, où elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière. Elle allait tous les jours à la messe, et donnait aux pauvres le peu de pain qu’elle avait.
Née en 1579, elle décèdera à 21 ans seulement des suites de cette maltraitance. Mais de son vivant, des phénomènes remarquables se sont accomplis ainsi qu’après sa mort.
Le plus celèbre miracle de son vivant fut qu’un jour, sa marâtre l’accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l’insistance de voisins qui voulaient la retenir. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu’elle pensait y trouver s’étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé, il interdit à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu’elle occupait. Elle refusa.
Ainsi, elle fut Béatifiée le 7 mai 1854 et Canonisée le 29 juin 1867.
N’hésitez pas à lire son histoire triste et bouleversante comme il en existe toujours beaucoup dans ce monde. Notez le 15 juin pour penser et prier plus particulièrement ce jour-là pour tous les enfants et personnes dans la souffrance et la pauvreté.
Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux.
Mère Theresa
Leave a Reply