Merci de bien vouloir couper vos micros, sauf quand il est prévu que vous preniez la parole.
– L’animateur prend la parole au début de chaque station. – Un parent différent lit la phrase à chaque station. – Un enfant différent lit la petite phrase à chaque station. – On prend le refrain.
A Jésus, par Marie
1. La première en chemin, Marie, tu nous entraînes, à risquer notre oui aux imprévus de Dieu.
Et voici qu’est semé en argile incertaine, de notre humanité Jésus-Christ fils de Dieu.
Marche avec nous Marie sur nos chemins de foi.
Ils sont chemins vers Dieu, Ils sont chemins vers Dieu.
2. La première en chemin, pour suivre à Golgotha Le fils de ton amour que tous ont condamné.
Tu te tiens là debout, au plus près de La Croix Pour recueillir la vie de son cœur transpercé. R.
I. Jésus est condamné à mort
1. Le célébrant : « C’était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs: “Voici votre roi.” Alors ils crièrent : “À mort ! À mort ! Crucifie-le !” Pilate leur dit: “Vais-je crucifier votre roi ?” Les chefs des prêtres répondirent : “Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur.” Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. » (Jean 19, 14-16)
2. Parent : Comme un criminel devant le tribunal, Jésus est condamné à mourir. On l’accuse d’avoir mal parlé de Dieu, lui qui est parole de Dieu ! Il n’est coupable de rien mais on l’accuse d’inventer de nouvelles manières d’aimer Dieu et le prochain. Qu’a-t-il fait exactement ? Mais vous le savez ! Il a dit qu’il venait sauver les habitants de la Terre du mal et du désespoir. Qu’a-t-il fait exactement ? Mais vous le savez! À tous, sans exception, il a montré l’immense amour de Dieu !
3. Enfant : Quand je condamne les autres, quand je les juge, c’est toi Jésus que je rejette. Seigneur Jésus, toi qui n’as jamais condamné personne, apprends-moi à aimer comme toi seul sais aimer.
Ubi caritas, et amor. Ubi caritas Deus ibi est. (x2)
II. Jésus est chargé de sa croix
1. Le célébrant : « Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. » (Jean 19, 17)
2. Parent : La croix est pesante. Il n’y a rien de plus pesant qu’une croix. Jésus titube. La croix l’écrase. Elle est lourde sur ses épaules mais plus encore en son cœur. Elle le maintient courbé, plié, ployé. C’est un fardeau!
3. Enfant : Ô Jésus, tu portes avec moi le poids des petites et grandes souffrances de ma vie. Je te prie, Seigneur, pour tous ceux qui peinent sous le poids des difficultés, des injustices et des douleurs de toutes sortes.
Jésus me voici devant Toi, tout simplement dans le silence, rien n’est plus important pour moi, que d’habiter en ta présence. (x2)
III. Jésus tombe pour la 1ère fois
1. Le célébrant (on se met à genoux): Quelques instants de recueillement : chacun dans son cœur pense à ce que Jésus a souffert pour nous.
2. Parent : Jésus tombe. Comment pourrait-il seulement rester debout avec ce poids sur ses épaules et en son cœur ? La croix est lourde et elle le meurtrit. Comment supporter le fardeau des regards méchants ?
3. Enfant : Quand je suis découragé, quand tout est difficile, ô Jésus, donne-moi ta force. Aide-moi à me relever pour que je ne reste pas écrasé par ma tristesse.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ? (x2)
IV. Jésus rencontre sa mère
1. Le célébrant : « Un jour, alors que Jésus était tout petit, un vieil homme dit à Marie : “Ton Fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Et toi-même, tu souffriras beaucoup. » (Luc 2,34-35)
2. Parent : Sur le chemin de croix, Marie rencontre son fils :
« C’est mon fils bien-aimé, se dit-elle, pourquoi tout ce mal contre lui ? » Elle est là, tout simplement, elle l’aide de la force de son amour. Son cœur est transpercé de chagrin mais elle garde l’espérance : elle sait bien, elle, qu’il est le Fils de Dieu.
3. Enfant : Seigneur Jésus, je te prie pour tous les enfants du monde qui souffrent dans leur chair ou dans leur cœur et qui n’ont pas de maman près d’eux pour les consoler. Que ta mère, la Vierge Marie, leur donne sa tendresse.
Nous te saluons, ô toi Notre Dame,
Marie, vierge sainte que drape le soleil. Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas. En toi nous est donnée l’aurore du salut.
V. Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
1. Le célébrant : « Pendant qu’ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. » (Luc 23, 26)
2. Parent : Dans la foule ricanante, il n’y a que des mains qui repoussent Jésus. On oblige un certain Simon de Cyrène qui passait par là à soutenir la croix de Jésus. Simon va aider Jésus autant par la force de ses bras que par celle de sa compassion. Comme lui, nous pouvons aider les autres à porter leurs « croix », nous pouvons alléger leurs peines et être attentifs à leurs détresses.
3. Enfant : Seigneur Jésus, as-tu besoin de moi pour porter ta croix ? Rends- moi attentif à la détresse de ceux qui m’entourent. Quand je les aide, c’est toi que j’aide.
Aimer, c’est tout donner, aimer, c’est tout donner, aimer, c’est tout donner et se donner soi-même (x2)
VI. Véronique essuie le visage de Jésus
1. Le célébrant : « Il n’était ni beau ni brillant pour attirer nos regards. Méprisé et abandonné de tous, homme de douleurs, semblable au lépreux dont on se détourne. » (Isaïe 53, 3-4)
2. Parent : Le chemin est si long. Le chemin est toujours interminable lorsqu’on n’en peut plus de souffrir. Jésus est fatigué : il ne distingue même plus le sol sur lequel il se traîne avec la croix qui l’écrase. Jésus a peur. Sur le visage et dans le cœur de Jésus tout n’est que douleur. Dans la foule, une femme ne peut admettre qu’un être humain soit ainsi torturé. Avec un linge elle essuie la face de Jésus : douceur et bonté !
3. Enfant : Comme cette femme qui essuie ton visage, par mon amour je peux soulager ceux qui souffrent. Ô Jésus, je te prie pour les malades, les personnes âgées, les personnes seules et abandonnées, pour tous ceux qui sont tristes et que je voudrais consoler.
Jésus le Christ, lumière intérieure,
ne laisse pas mes ténèbres me parler. Jésus le Christ, lumière intérieure, donne-moi d’accueillir ton amour (x2)
VII. Jésus tombe pour la 2ème fois
1. Le célébrant (on se met à genoux) : « Maltraité, humilié, il n’ouvrait pas la bouche, comme l’agneau qui se laisse mener à l’abattoir. » (Isaïe 53,7)
2. Parent : Quand on est trop chargé on ne peut que tomber. La haine qui jaillit de l’intérieur des hommes est plus coupante qu’une arme : elle est capable de transpercer et même de tuer. Jésus s’effondre. Comment supporter le fardeau de cette charge de haine qui crie si fort : « On ne veut plus de toi » ?
3. Enfant : Nos faiblesses, nos mauvaises habitudes nous font souvent tomber. Ô Jésus, apprends-moi à ne pas me décourager, à accepter humblement mes chutes. Donne-moi ta patience et ta force.
Vous serez vraiment grands
dans la mesure où vous êtes petits ;
vous serez alors grands dans l’amour, vous serez alors grands dans l’amour (x2).
VIII. Jésus console les femmes de Jérusalem
1. Le célébrant : « Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : “Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité ! » (Luc 23, 27-29)
2. Parent : Dans la foule qui se tient là sur le passage de Jésus, des femmes se mettent à pleurer. La croix, les coups, les moqueries, les blessures sur le corps, Jésus plein de douleur : c’est trop ! C’est odieux ! Des larmes leur viennent aux yeux et elles s’écrient : « N’est-ce pas lui qui a tant guéri et parlé avec tant de bonté ? » Jésus les console : « Ne pleurez pas à cause de moi. Mais pleurez plutôt à cause du mal que font les hommes ! »
3. Enfant : Tu le sais, Seigneur, je vois bien plus facilement les défauts des autres que les miens ! Apprends- moi à reconnaître mes péchés et à te suivre sur le chemin du pardon. Aide-moi à sortir de mon égoïsme et à ouvrir mon cœur.
Tu entends mon cri, tendre Père, Toi l’infinie miséricorde ;
je m’appuie sur toi, je t’espère, parle Seigneur, mon cœur est prêt. (x2)
IX. Jésus tombe pour la 3ème fois
1. Le célébrant (on se met à genoux) : « Jésus nous a dit : “Amen, amen, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit. »
2. Parent : Jésus tombe encore et encore. Ses forces l’abandonnent, mais pas sa volonté. Quelle leçon de courage il nous donne ! Par amour pour nous, il ira jusqu’au bout du chemin. Trois jours plus tard, il ressuscitera.
3. Enfant : Seigneur donne-nous la force d’avancer malgré les obstacles et de ne pas baisser les bras.
Mon âme se repose en paix sur Dieu seul : De lui vient mon salut.
Oui sur Dieu seul mon âme se repose, se repose en paix. (x2)
X. Jésus est dépouillé de ses vêtements
1. Le célébrant : « Les soldats prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : “Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l’aura.” Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : “Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.” C’est bien ce que firent les soldats. » (Jean 19, 23-24)
2. Parent : Il est arrivé au sommet de la colline. Au Calvaire. Au lieu des exécutions. Il est tout faible. Il est sans défense. Il est épuisé. Il en est toujours ainsi quand on est rejeté et qu’on souffre par la faute des autres. On lui a déjà pris sa force et sa dignité. Maintenant on lui prend aussi ses habits. Il est dépouillé, complètement, comme un tout pauvre qui ne possède plus rien. Mais malgré les offenses et les insultes, il continue d’aimer les hommes.
3. Enfant : Tu nous as créés, Seigneur, à ton image et à ta ressemblance. Tant d’hommes sont offensés, bafoués, outragés… Toi, Jésus, parce que tu les aimes, tu reconnais leur dignité. Apprends-moi à regarder avec amour les pauvres que je rencontre.
Mon Père, mon Père en Toi je me confie. En Tes mains je mets mon esprit. Je Te le donne le cœur plein d’amour. Je n’ai qu’un désir, T’appartenir. Car Tu es mon Père, je m’abandonne à Toi.
Car Tu es mon Père, je me confie en Toi.
XI. Jésus est mis en croix
1. Le célébrant : « Lorsqu’on fut arrivé au lieu-dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : “Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 33-34) 7
2. Parent : On l’a mis sur la croix, bien à plat, étendu, comme si on voulait l’empêcher de se relever. Puis on l’a cloué. Ses mains ne peuvent plus bouger ! Ses mains qui se tendaient vers les humiliés et les malades et tous ceux qui n’avaient plus d’espoir. Il est cloué. Il est fixé à la croix. C’est Jésus, c’est Dieu ! Ses bras sont ouverts comme pour dire: « Venez et voyez : Je suis avec vous. Venez et prenez : Je suis l’Amour. »
3. Enfant : Seigneur Jésus, à l’heure de ta mort, tes bras sont grand ouverts pour nous accueillir et nous offrir ton pardon. Apprends-moi, ô Jésus, à pardonner comme tu me pardonnes.
Maintenant Seigneur, Tu peux me laisser m’en aller dans la paix. Maintenant Seigneur, Tu peux me laisser reposer (x2)
XII. Jésus meurt en croix
Le célébrant : « Il était déjà presque midi ; l’obscurité se fit dans tout le pays jusqu’à trois heures, car le soleil s’était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” Et après avoir dit cela, il expira. » (Luc 23, 44-46)
Invitation à se mettre à genoux pour se recueillir. Moment de silence.
XIII. Jésus est descendu de la croix
1. Le célébrant : « Un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps. » (Jean 19, 34 et 38)
2. Parent : Tout le monde est parti. Marie est encore là avec Jean et quelques autres. Jésus est descendu de la croix et déposé entre les bras de Marie qui l’embrasse une dernière fois. Elle prie, Marie, comme son fils le lui a appris. Elle pleure, mais elle prie.
3. Enfant : Ô Marie, quand tu reçois le corps de Jésus, ta douleur est infinie mais il te laisse sa paix.
Nada te turbe, nada te espante; quien a Dios tiene, nada le falta. Nada te turbe, nada te espante : sólo Dios basta.(x2)
XIV. Jésus est mis au tombeau
1. Le célébrant : « Joseph d’Arimathie prit le corps de Jésus, l’enveloppa dans un linceul neuf, et le déposa dans le tombeau qu’il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau et s’en alla. » (Matthieu 27, 5)
2. Parent : On met Jésus en terre. On ne peut plus le toucher. On ne peut plus lui parler. On ne peut plus l’entendre. On ne peut plus le voir. C’est la tristesse. Où est-il maintenant celui qu’on appelait la Lumière de Dieu ? Où est-il donc celui qui annonçait la parole de Vie ? Mais rien n’est fini. Jésus est semblable au grain de blé semé dans la terre. Patience, encore un peu de temps et nous verrons la moisson !
3. Les enfants récitent : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Amen
XV. Jésus est ressuscité des morts
Le célébrant : De grand matin, le premier jour de la semaine, quelques femmes vont au tombeau, accomplir les derniers devoirs des rites funéraires. Elles y découvrent que la pierre est roulée sur le côté. Le tombeau est vide. La mort n’a pu conserver Celui qui est la Vie. Christ est ressuscité des morts.
Comme Jésus quand il est né, sa Résurrection s’est faite sans bruit, dans le silence de la nuit précédant l’aurore. A ceux qui sont prisonniers des tombeaux, il a donné la vie.
Les 2 jours qui vont arriver sont deux journées de silence jusqu’à Ta Résurrection ; Seigneur, je veux faire silence pour Te donner le temps de parler à mon cœur.