Ça y est, nous y voila : la grande fête de la Pentecôte.
Fête de notre compagnon de vie, de celui qui est notre hôte intérieur. Il est celui que l’on nomme la personne de l’Esprit Saint.
Il plane à l’origine du monde.
Il est dans la brise légère qui accompagne le prophète Elie.
Il est cette colombe qui descend du ciel : écoutez-le, Celui-ci est mon bien aimé.
Il est comme des langues de feu : « Et chacun entendit dans sa propre langue les merveilles de Dieu »
L’Esprit Saint, c’est aussi le consolateur, le libérateur, le conseiller. Il donne 7 dons pour construire notre vie spirituelle. Finalement, ce lien d’amour entre le Père et le Fils est une Personne pour nous. Il est notre Ami.
Nous aurons à l’invoquer de manière forte pour reconstruire notre communauté. Chacun d’entre nous aura à se repositionner devant sa vie Chrétienne.
Nous aurons à le prier face aux nouvelles questions économiques qui se posent. Elles viennent modifier profondément nos projets. Pour certains, ce sont des remises en cause d’un projet de vie, pour d’autres des inquiétudes à gérer.
Nous aurons à prendre appui sur ce que nous avons découvert au cours de ce confinement. Ce qui me vient en premier, c’est la force d’avoir une famille ici ou ailleurs. En second, c’est l’esprit qui a suscité de nombreux élans de solidarité et de fraternité. A nous de les faire durer.
Et maintenant tout continue, pour nous Chrétiens. À notre mesure, nous avons à entrer dans un autre mode de relation : au travail, avec la création, avec nos proches et plus largement avec le monde.
A vous qui attendez de recevoir le sacrement de confirmation, patience.
A vous qui ne l’avez pas encore demandé, je pense que vous avez compris qu’il est vital de le recevoir. C’est une question de respiration et de vie.