Cher jeune de l’Aumônerie,
Avec l’ensemble des animateurs, je voulais te souhaiter une très joyeuse fête de Pâques. Les fruits de cette joie sont à découvrir tout au long de ce temps pascal qui va nous conduire jusqu’à la Pentecôte.
Je voulais aussi avoir de tes nouvelles : l’organisation de ton travail, ton moral, ta vie en famille. Ce que nous vivons avec toi est peut-être un tournant supplémentaire dans l’histoire de l’humanité.
Qu’évoque pour toi cette crise ? Le mot « crise » signifie changement.
Regarde ce que tu as : santé, famille, amour, foi et plein d’autres choses encore qui t’aident à passer ce moment difficile que peut être le confinement.
Du point de vue biblique, cet événement évoque pour moi des récits comme celui de la tour de Babel et du combat entre David et Goliath.
Je suis aussi marqué par tous ces efforts pour sauver des vies alors que nos sociétés dites modernes laissent si peu de place aux plus fragiles de la vie à la mort. Découvrir tous ces héros du quotidien : de l’aide-soignant aux chercheurs, du routier au boulanger, du paysan aux enseignants.
Je pense aussi à ces mamans ou ces papas célibataires qui gèrent leur vie de famille dans des conditions difficiles. Je prie pour ces familles qui ont perdu un être cher et qui n’ont pas pu l’accompagner : 17 000 personnes décédées.
Quelle place laisses-tu dans ton emploi du temps à la compassion, à la lecture de la Parole de Dieu, à la prière ? Invoques-tu l’esprit saint pour faire de ce confinement un temps pour devenir une jeune fille, un jeune homme fort de l’intérieur ? Peut-être découvres-tu des doutes ou la présence du Christ fort à nos côtés.
Ces questions ou cette vidéo ci-dessous pourront être j’espère l’occasion d’un échange avec toi et moi, ou avec ton animateur d’aumônerie.
Nous aurons la joie de nous retrouver pour la messe en ligne le dimanche 26 avril. Les intentions de prière et lectures sont préparées par des jeunes de l’Aumônerie.
Prends soin de tes proches. Dimanche dernier, j’évoquais l’image de la chenille devenue papillon. Nous sommes encore une chrysalide. Patience, Dieu n’a pas fini avec nous.
Je prie pour ta famille et la communauté que nous formons à l’aumônerie.
Fraternellement,
Père Patrick